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Au milieu des hautes chaumes
Au voisinage des Vosgelstein, promontoires rocheux situés à 1 181m d’altitude, les chaumes inondées de lumière dévoilent l’auberge du Belacker. Sur la terrasse extérieure de l’établissement, le regard se porte en direction de la vallée de Saint-Amarin puis vers les plus hauts sommets du Massif des Vosges : le Grand Ballon, le Storckenkopf et le Markstein.
Des spécialités culinaires montagnardes
L’auberge a été reprise par les deux gérants : Carole et Jacky Iltis. Madame se charge de préparer les plats tandis que Monsieur se consacre au service et aux animaux. L’exploitation bovine et caprine produit la viande, la charcuterie et le fromage de chèvre des menus proposés.
Un lieu chargé d’histoire
En 1915, probablement touchée par un obus, l’auberge du Belacker est détruite par un incendie. Elle est ensuite reconstruite par la commune en 1925. Quatre ans plus tard, un Suisse, originaire de l’Appenzell, Hans Kocher s’y installe. Pendant le Seconde Guerre mondiale, la famille subit une tragédie : la fille Lilly meurt touchée par une balle perdue.
Autre évènement marquant : pendant l’hiver, très enneigé de 1953, le fermier manque de foin pour nourrir ses bêtes. Les frères Schlumpf de la filature peignée de Malmerspach interviennent afin qu’un avion largue à deux reprises, 80 balles de foins qui assurent ainsi la subsistance du troupeau. En 1956, l’exploitation est louée aux Knibiely. La dernière représente de cette famille, Thérèse, prend sa retraite en 2011, laissant deux ans plus tard, le temps des travaux, Jacky et Carole devenir gérants.